Séjour 1001 Nuits Alpines 2025 "Vallée de l'Ubaye"
- curieuxdenature06
- 29 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 août

Entre vallées secrètes et sommets partagés, 12 ados ont vécu une aventure inoubliable. Récit d’un mini-trek de 4 jours entre l’Ubaye et le Val Maïra.
Jour 1 – Premiers pas en Ubaye
Tout commence à Saint-Ours, petit village des Alpes du Sud. Le soleil est au rendez-vous, les sacs sont pleins, les visages rayonnants. Accompagnés de Gaëlle et Fred, nos 12 ados entament leur randonnée à travers les prairies alpines.
La montée est douce, les paysages apaisants. On prend le temps de s’habituer, de respirer l’altitude. En fin d’après-midi, le refuge de Fouillouse nous ouvre ses portes. Un gîte chaleureux, des chambres confortables…
La première soirée s’annonce sereine.




Jour 2 – Rencontre avec le gypaète barbuLe lendemain, une rencontre rare : François Breton, garde-moniteur du Parc national du Mercantour, passionné et spécialiste du gypaète barbu, nous rejoint pour la journée. Il partage avec nous les secrets de ce rapace emblématique des Alpes, son habitat, ses comportements... Les jeunes écoutent, posent des questions, observent.En chemin, nous découvrons le fort de la Plate Lombarde, perchée sur la frontière franco-italienne. Une pause chargée d’histoire avant de poursuivre vers le refuge du Chambeyron, niché au cœur de la montagne.L’après-midi se termine par une baignade glacée dans le lac Premier. Frissons garantis, mais l’énergie revient en un éclair ! Le soir venu, place au défi artistique "1001 Nuits Alpines" : décorer des pierres avec ses émotions, puis ériger ensemble un cairn comme symbole du groupe. Un moment poétique, partagé à la lueur des étoiles.



Jour 3 – L’ascension vers la Tête de la Frema
Après quelques étirements, on reprend le chemin. Direction : le lac des Quatre Couleurs, puis pause baignade pour les plus téméraires.Mais le vrai défi du jour nous attend : l’ascension de la Tête de la Frema, à 3 152 m d’altitude. L’effort est intense, la récompense immense. Là-haut, le silence, la vue à couper le souffle, et cette sensation unique d’être au sommet du monde.
La descente, elle, est rude : 1 700 mètres de dénivelé négatif jusqu’au refuge Campo Base côté italien. Mais l’accueil est à la hauteur : un repas digne des meilleurs restaurants, et une soirée détente ponctuée d’un classique indémodable : une partie de loup-garou.


Jour 4 – Derniers kilomètres et pause glacéePour ce dernier jour, les jambes sont lourdes mais l’envie intacte. On traverse les paysages sauvages de la Haute Ubaye, on savoure chaque pas, chaque souffle. Au loin, les véhicules annoncent la fin du trek.Dernier arrêt à Demonte, côté italien, pour une pause glace bien méritée. Les visages sont fatigués mais heureux. On se regarde, on sourit : quelque chose a changé. L’aventure a laissé une trace.

Merci à tous ceux qui ont rendu ce trek possible.
Un immense merci au Parc national du Mercantour, à Enedis, à la mairie de Tende, la CAF des Alpes-Maritimes, la FDVA et aux parents accompagnants pour leur soutien précieux. Sans eux, cette aventure n’aurait pas été la même.





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